La procréation médicalement assistée (PMA) vise à répondre à un projet parental. Elle peut permettre un couple hétérosexuel, un couple formé de deux femmes ou une femme célibataire de concevoir un enfant par le biais de différentes techniques médicales.
Quelles sont les différences entre la FIV et la PMA ?
Également appelée assistance médicale à la procréation (AMP), la PMA fait appel à différentes techniques, comme l’insémination artificielle, la fécondation in vitro (FIV) et l’accueil d’embryon. La FIV n’est pas à distinguer de la PMA, puisqu’elle en constitue l’une des techniques principales.
À noter : en France, plusieurs techniques de PMA sont interdites, dont la gestation pour autrui (GPA), la méthode ROPA (réception d’ovocytes de la partenaire) et l’AMP post-mortem.
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Dans quels cas une FIV est-elle indiquée ?
En fonction de la condition médicale du couple ou de la femme célibataire, différentes techniques de PMA peuvent être proposées. Dans le détail, la FIV est indiquée lorsque l’infertilité est liée à une anomalie des trompes, en cas d’infertilité masculine modérée ou d’échec des autres méthodes d’AMP.
En quoi consiste une FIV ?
Au cours d’une FIV, la fécondation a lieu en laboratoire, et les embryons sont ensuite implantés dans l’utérus de la patiente. Les gamètes, autrement dit les spermatozoïdes et les ovules, peuvent provenir des conjoints ou de donneurs. « Le recours à un ou plusieurs dons de gamètes est proposé dans les cas suivants : le risque de transmission d’une maladie génétique à l’enfant, l’infertilité chez l’un ou l’autre membre du couple demandeur et l’AMP chez une femme seule », note le site Service-Public.
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FIV, insémination artificielle… Jusqu’à quel âge peut-on avoir recours à l’AMP en France ?
Dans le cadre d’un projet parental, la PMA peut être envisagée jusqu’à 45 ans chez la femme qui souhaite porter l’enfant, et jusqu’à 60 ans pour le second partenaire qui ne portera pas le bébé. Les techniques de PMA sont aussi soumises à des conditions d’âge. Par exemple, le prélèvement d’ovocytes peut être effectué chez une personne jusqu’à son 43e anniversaire dans le but d’un prélèvement ou un recueil d’ovocytes. Quant au recueil de spermatozoïdes, il peut avoir lieu jusqu’à 60 ans.
Quel est le coût en cas de procédure de PMA ?
Aux États-Unis, les initiatives de PMA ne sont pas prises en charge et sont extrêmement coûteuses. En France, ce n’est pas le cas. En effet, l’Assurance maladie prend en charge les actes d’AMP à 100 %. Le nombre d’essais pris en charge est néanmoins limité à six inséminations et quatre tentatives de FIV pour obtenir une grossesse.