Pour les parents, assurer le bien-être de leurs enfants tout au long de leur vie est une préoccupation majeure, notamment sur le plan financier. Face à un avenir parfois incertain, certains s’engagent même dans ce projet dès la naissance de l’enfant pour constituer une épargne suffisante qui pourra payer les études, mais aussi financer les premiers projets, le permis de conduire ou même le premier emménagement par exemple. Cela garantit ainsi leur sécurité financière et leur permet d’envisager leur avenir plus sereinement tout en les sensibilisant à la gestion de leur argent et les responsabilités que cela implique dès leur plus jeune âge. Mais quelles sont les options possibles pour assurer l’avenir de sa progéniture ? Livret A, assurance vie, PEL ou CEL, etc. Découvrez des stratégies financières pour investir dans l’avenir de vos proches et poser les fondations d’un futur stable.
Le livret A pour épargner pour ses enfants
Le Livret A au nom de l’enfant demeure une option de choix pour épargner en toute simplicité et parer aux éventuels imprévus. Garanti par l’État et exonéré d’impôts ou de prélèvements sociaux, il offre une sécurité financière tout en assurant une liquidité immédiate. Son rendement modeste, mais constant grâce à des intérêts en fait un outil idéal pour constituer une réserve d’urgence et initier les plus jeunes à la gestion financière responsable. Vous pouvez décider d’une somme à placer tous les mois ou y ajouter facilement ce que l’enfant reçoit pour les grandes occasions (Noël, anniversaires…).
Assurer l’avenir de ses enfants grâce à l’assurance vie
L’assurance vie transcende le simple cadre de la protection. Elle représente un investissement à long terme, offrant des avantages fiscaux et une rentabilité significatifs. En plus de protéger financièrement la famille en cas de décès, elle constitue un moyen efficace de constituer un capital et de préparer la retraite. Si on décide effectivement d’investir dans un contrat d’épargne pour enfant, mieux vaut le faire avant les dix ans de celui-ci. Ainsi, lorsqu’il attendra ses dix-huit ans, l’ancienneté de plus de huit ans de son contrat lui permettra de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, comprenant notamment un abattement de 4 600 € sur les plus-values réalisées.
Le Plan d’Épargne Retraite (PER), une autre option pour mettre de l’argent de côté
Le PER est un pilier de la prévoyance retraite. Couplé à de nombreux avantages fiscaux, il permet de constituer un capital destiné à assurer des revenus stables à la retraite. Les versements réguliers favorisent une croissance progressive et offrent une flexibilité quant à la manière dont les fonds peuvent servir à l’âge de la retraite. Tous les PER ne sont pas disponibles pour les enfants mineurs, d’où l’importance de bien se renseigner avant de se lancer. Toutefois, ceux qui le sont permettent de bénéficier de versements défiscalisés (les enfants faisant partie de votre foyer fiscal) et la possibilité de débloquer les fonds et réaliser une sortie en capital avant la retraite, notamment pour acheter un premier logement par exemple.
Le PEL ou CEL pour assurer l’avenir financier des enfants
Disponibles aussi pour les mineurs, le Plan Épargne Logement (PEL) et le Compte Épargne Logement (CEL) fonctionnent en deux temps avec une phase d’épargne, suivie d’une phase de crédit. Et plus on épargne, plus il devient ensuite possible d’emprunter par la suite dans le cadre d’un projet immobilier. Une fois majeur, l’enfant peut solliciter un prêt épargne logement (et parfois aussi une prime d’État) grâce aux droits acquis dans le cadre de son contrat.
Le PEL offre un taux de rémunération attractif tout en permettant l’obtention d’un prêt immobilier à des conditions avantageuses. Toutefois, les fonds déposés sont bloqués pendant quatre ans avec des pénalités, voire le risque de voir son compte clôturé en cas de retrait. Suite à cela, il est possible de demander un crédit immobilier, mais aussi de proroger le PEL. Le CEL constitue quant à lui une option plus souple avec possibilité de retirer quand on le souhaite tant que l’on garde toujours un solde minimum de 300 €. Il faut toutefois garder son compte ouvert pendant au moins dix-huit mois pour ne pas perdre les intérêts. On l’utilise plutôt dans le cadre de projets de moindre envergure. Notez par ailleurs que vous pouvez lui céder vos propres droits pour lui permettre d’obtenir un meilleur taux.
L’investissement en bourse : une option pas toujours connue
Rien ne vous empêche d’investir en partie l’épargne de vos enfants en bourse, notamment grâce au plan d’épargne en actions pour jeunes (appelé PEA jeune). Adressé aux jeunes de 18 à 25 ans rattachés au foyer fiscal familial, il est dans un premier temps plafonné, puis devient automatiquement un PEA classique (passant alors d’un plafond de 20 000 à 150 000 €). Une autre possibilité, que l’on peut cette fois mettre en place dès la naissance, est le compte-titres ordinaire (ou CTO). Cela permet alors de se lancer dans l’investissement en Bourse sans plafond pour les versements.
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